Madagascar est caractérisé comme étant un hotspot de la biodiversité grâce à son fort taux d’endémisme en faune et en flore. Malgré les efforts déployés pour promouvoir la conservation de l’environnement dans le pays, l’explosion de l’exploitation illégale de bois précieux a été constatée suite au coup d’Etat de 2009. Des espèces menacées, telles que les tortues et les caméléons, subissent également de nombreuses pressions comme l’exportation illégale vers l’Asie ou encore la destruction de leur habitat naturel. Outre la faiblesse de l’application de la loi, la corruption entrave également les efforts déployés par l’Etat en vue de lutter contre la criminalité environnementale organisée.
Réalisation 1 : En vue de renforcer la collaboration et les synergies entre les acteurs internes et externes du projet, un forum de partage a été organisé en fin mars et début avril 2022. Cet évènement a servi d’espace de rencontres entre les parties prenantes afin d’échanger des informations sur la thématique de la lutte contre le trafic et la corruption dans les secteurs du bois précieux et des espèces sauvages.
Réalisation 2 : Dans le cadre de ce projet, un diagnostic des risques de corruption dans le secteur des tortues radiées et des perceptions des populations locales a été réalisé dans les régions Sud de Madagascar. Des enquêtes, des focus groups et divers ateliers ont été menés au niveau régional et local pour ce faire.
Réalisation 3 : Une première campagne de sensibilisation sur la lutte contre la corruption et le trafic de tortues a été menée dans les régions Androy et Atsimo Andrefana. Différentes activités de